C'est sans aucun doute entre 1997 et 1999 également qu'il convient de dater la rédaction de Contre le ventre du cheval mort, autofiction rythmée par un chœur de tragédie grecque dont la part inquiétante de vérité a troublé un autre quai, celui des Orfèvres ; les lieux parisiens de l'ouvrage et les témoignages multiples qui ont pu confirmer la véracité de certains épisodes laissent à penser qu'Olivier Touzeau a, à cette époque, partagé son temps entre l'Angytalistan et la capitale française. Qui plus est, c'est bien le même Olivier Touzeau dont la présence est attestée, à l'automne 1998, lors de la remise du Grand prix universitaire de la nouvelle, à l'occasion de laquelle lui est attribué un accessit dans la plus grande discrétion.
Au plan artistique, plusieurs analystes rattachent, a posteriori, les productions de cette période à la Neue Slowenische Kunst, malgré les dénégations convergentes de l'auteur et des chefs de file de ce courant. La plupart des commentateurs y voient surtout, à la manière d'une esquisse, le signe avant-coureur d'une œuvre magistrale dont la production et la publication sont espérées d'ici la fin de l'Histoire.